mardi 7 avril 2009

Opening of Birdmen exhibition


6 April at 6 p.m.!

The Opening!

Exhibition Homens-passaros/Birdmen/Hommes-oiseaux
in Museu de Arqueologia e Etnologia de Salvador da Bahia

http://www.mae.ufba.br

In French first/and in English after

Or donc hier le vernissage réunissait donc le gratin de Salvador!

Felipe

Et d'abord un rêve d´Homme-oiseau, Felipe Lions. Cela pourrait être un des nombreux pseudos de River Dillon, mais c'est son vrai nom! Et oui, certains de mes modèles s'appellent tous les jours Benjamin Bodi, Ryan Kennedy, John Crown, Martin Grodecoeur, ou comme hier, Felipe Lions, "superbe et généreux".
D'autant plus généreux qu'il a accepté de poser pour devenir mon premier Homme-oiseau brésilien. Que j'espère superposer avec les merveilleux diadèmes indiens de la collection du Musée d'Ethnologie de Salvador. Felipe est un étudiant en musique, joueur de guitare, qui a quelque chose de Gael Garcia Bernal, en beaucoup plus jeune puisqu'il a 20 ans, et en fait 18! un doux rêveur au visage plus fin, irréel,un songe tropical, une mélodie Bahiannaise...

Fabiano

Un autre modèle est apparu, Fabiano, chanteur, qui interprète et compose des chansons qui mêlent tous les styles de musique brésilienne, avec une préférence pour les rythmes lents de Rio et Salvador. Venu du Minas Gerais, il écrit des chansons marquées par son exil et tous les tourments que les beaux Bahianais, ces aventuriers de l'amour, lui font subir.

La bande de Luana

Une troisième chanteuse, Luana, brésilienne et suisse-italienne, est venue avec sa bande, Fabiano, qui tient un bar dans le quartier noctambule de Rio Vermelho, Artur, patron dún restau d'Itaipu, un port de pêche devenu le Saint-Trop de Salvador, Cluensa, Isabel, Gunni et une viennoise émigrée à Salvador.

Bien sûr des Bahianais, des Français de Salvador, l'équipe du Musée et de l'Université.

Nous sommes ensuite allés dîner dans un bistrot du quartier populaire du 2 de Julhio, Lider, où Luana et moi étions déchaînés.

Enfin, Fabiano m'a emmené dans une grande ballade nocturne le long de la mer, dans le quartier élégant de Barra.
Des gratte-ciel de luxe aux noms amusants Delmar, Carmen Miranda, Andy Warhol, et des cafés au bord de l'eau.

Fabiano m'a demandé de lui chanter:
le soleil a rendez-vous avec la lune,
mais la lune n'est pas là
et le soleil l'attend.
La lune est là,
la lune est là,
la lune est là mais le soleil ne la voit pas...

Bon, dans ce compte-rendu idyllique, j'ai exagéré sur un point!
il n'y avait pas de skyscraper du nom de Carmen Miranda,
mais je trouve d'abord qu'il devrait y en avoir un
(appel aux promoteurs)
et que Miranda Guacamolle méritait bien un hommage.

En parlant de pseudos,
je me suis trouvé un nouveau nom,
qui ne peut naturellement supplanter River Dillon,
ce nom qui brille au firmament du glamour
(des années 80 malheureusement!)
mais plus Brésilien puisque je dois bien m'adapter
et River Dillon, à Bahia, c'est vraiment "gringo"
en même, temps, River Dillon étant une caricature du rêve américain et des teen idols made in USA, c est logiq qu'ici ce nom fasse "gringo"...
Bref j ai trouvé
Rio-John Heroe
d'autant plus que je rejoins Vincent D
à Rio de Janeiro
le 27 avril.
Et j ai une devise.

You need a heroe:
Rio-John Heroe!

Notez que la traduction brésilienne de River est Rio.

J en avais bien un autre
Rio Braise-des-Iles

mais moins clash.

Bien sûr, ni mon nom berlinois, Marlon Dietrich, ni ce nom brésilien ne supplanteront l'éternel et pourtant bien fragile River Dillon...

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